Un témoignage historique irremplaçable
L’histoire de cette collection remonte à 1776 avec le legs par M. d’Aubons d’une somme de 150 livres, destinée à habiller la salle d’assemblée de la Faculté de médecine de Toulouse avec les portraits des professeurs les plus émérites ayant enseigné dans cette institution.
M. d’Aubons, médecin lui-même, avait déjà fait don de son vivant du portrait de Francisco Sanchez, premier tableau de la collection qui sera donc ensuite augmentée de 19 autres portraits, comme ceux d’Antoine Dumay, Pons-François Purpan, Auger Ferrier, etc. Leur composition est similaire à celle des portraits gravés au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, visibles en frontispice des livres de cette époque.
Il faudra attendre le XIXe et le début XXe siècle, pour que la collection s’agrandisse de nouveau, avec des personnalités plus contemporaines. On trouve parmi les vingt-cinq nouveaux tableaux, les portraits d’Alexis Larrey ou encore de Roch Tarbès. Les compostions picturales y sont ici plus variées, certaines comportant même des détails propres à chaque personnalité, comme par exemple les ouvrages qu'ils avaient publié etc.
En 2009, la totalité de cette véritable galerie d'Illustres, augmentée dans un dernier temps des photographies des doyens de la Faculté de médecine, est inscrite au titre des Monuments Historiques.
En 2019, le premier tableau à être restauré par l'atelier Meyerfeld-Ruiz-Abreu est celui d'Arnaldus de Bosco.
Pour l'occasion nous avons glissé un oeil indiscret au coeur de l'atelier de restauration où Jérôme Ruiz, conservateur-restaurateur du patrimoine, a répondu à nos questions :